Origine du Mandala

Le mandala est né en Inde, sous le nom de yantra, puis introduit au Tibet grâce au     bouddhisme.

Le Mandala, terme sanskrit, signifie cercle « espace sacré » représentant l'univers et la manifestation du Divin et par extension, la sphère, l’environnement, la communauté… Ce sont des diagrammes de formes variées (ronds, mais aussi carrés, octogonaux, etc.) organisés autour d’un centre et qui véhiculent des contenus conscients mais interpellent aussi des structures psychiques inconscientes.

Le centre représente le moi, le principe fondamental de vie et de mort, l’origine et la fin.

Le cercle renvoie au monde en gestation, au mouvement…

Le carré symbolise la stabilité, le cadre, les règles, le temps.

Le triangle indique l’action, la détermination et le principe fécondant.

Dans les religions hindoue et bouddhiste, le mandala est un support visuel utilisé en méditation tout comme le mantra est un support vocal.

Dans le bouddhisme, il ressemble à un labyrinthe, symbolisant en cela le long et difficile chemin vers l'éveil spirituel et suggérant un voyage intérieur. Lors de certains rituels, des mandalas sont réalisés avec du sable coloré et sont ensuite détruits pour montrer que tout est éphémère. Ceci permet également de combattre l'attachement. C'est la   raison pour laquelle les artistes de ces œuvres   sacrées ne signent jamais.

Dans l'hindouisme Le mandala en plus d’être une structure, est le lieu d'invocation de la divinité.

Dans les villages partout en Inde, chaque matin les femmes forment à main levée ces dessins éphémères sur les seuils des maisons, sur le sol des temples et des commerces en guise de bienvenue et pour apporter la prospérité.

En occident, c’est le psychiatre suisse Carl Gustav Jung  (1875-1920) qui introduit le mandala en psychologie. Il en fit la découverte au cours de sa propre quête intérieure. Il   définit le mandala comme le symbole du ''SOI''.

« En France, le mandala ou « dessin centré », se développe comme un précieux outil pédagogique et thérapeutique et son utilisation tend à se répandre de plus en plus dans les écoles, centres spécialisés et ateliers d’art-thérapie. Il permet aux   adolescents d’aller jusqu’au bout de leur démarche et il aide les dépressifs à se réconcilier avec eux-mêmes.

Quels bénéfices ?

Il nous donne l’occasion, grâce aux couleurs utilisées,   d’explorer notre inconscient. Le coloriage permet l’entrée dans le cercle du mandala, où se fait l’union des deux hémisphères du cerveau. Dans le coloriage, les couleurs utilisées dans le cercle produisent des effets en nous. Lorsque nous manquons de vitalité, de joie, d’espoir, de certitude, il est possible de retrouver ces états de bien-être.

Plus la pratique est régulière, plus s’installe la confiance, la douceur, le respect et l’amour de soi. L’envie de la critique et du jugement s’estompe et fait place au silence. Un silence qui incite à l’introspection, à la capacité de vouloir s’améliorer, se pacifier, se retrouver en tant qu’être universel.